Coucou !
Dans cet article, j’ai envie de revenir aux fondamentaux : pourquoi chroniquer des livres sur les réseaux ?
Comment expliquer que nous puissions consacrer plusieurs heures par semaine à cette activité, avec une constance et une assiduité qui défient l’entendement, et de manière tout à fait bénévole ? Qu’en retire-t-on ? Fait-on ça pour soi-même, pour les autres ?
Voici les 5 raisons qui me motivent chaque jour à publier des chroniques... depuis 2012 !
Rédiger une chronique, c’est avant tout formaliser ce que j’ai en tête, mettre mes idées en ordre, et ancrer un savoir nouvellement acquis pour l’agencer avec ceux que je possède déjà.
Avant de créer Bibliolingus.fr en 2012, je ne prenais pas forcément de notes, si bien que j’oubliais ce que je lisais. Même si, aujourd’hui, je ne suis plus d’accord avec ce que j’ai écrit dans certaines chroniques, j’ai tout de même une trace de chaque livre et de ce que j’en ai pensé à l’époque.
Écrire toutes les semaines est un exercice difficile mais essentiel, surtout dans mon métier d’éditrice et de correctrice. Ça permet de mieux maîtriser la langue, de s’exercer à différents styles, et de trouver le sien !
Rédiger des chroniques, c’est aussi le moyen de mettre en avant la bibliodiversité et les éditions indépendantes qui s’efforcent de publier des auteurices peu plébiscité·es par les médias mainstream et les institutions, et de mobiliser des savoirs précieux pour nos luttes.
Lire et militer, pour moi ça va ensemble ! Loin de se substituer à l’action politique, la lecture vient la soutenir et la comprendre. J’ai toujours à cœur de proposer des livres en lien avec les événements que nous vivons, de nourrir nos réflexions et de nous encourager à prendre position dans l’espace public. J’espère que mes chroniques apportent beaucoup de questions, et quelquefois des réponses.
Depuis 2012, Bibliolingus me permet d’aller à la rencontre d’autres lecteurices et créateurices de contenu, des maisons d’édition, des auteurices, des militant·es… de vous !
Le partage est précieux : ensemble, nous construisons des savoirs collectifs pour nos luttes. Tout ce que je ne peux pas lire (car les journées ne font que 24 heures), je le lis à travers vos contenus et vos chroniques, et inversement.
Le système craque de toutes parts, les lois liberticides et le fascisme nous guettent, le vivant est en danger à cause des classes dominantes du monde entier. Créons des réseaux de résistance, organisons-nous, ici et maintenant, avant que l’on ne nous en empêche et qu’il ne soit trop tard.
Ce sont nos liens, notre cohésion, notre solidarité qui nous sauveront. Vivent l’anarchisme et le communisme !
Et toi, pourquoi tu crées du contenu ? Pourquoi tu lis des chroniques de livres ?
21 septembre, journée internationale de la bibliodiversité
8 lectures engagées pour la journée mondiale du livre (23 avril)